Attention, certaines activités de retraite peuvent entraîner une diminution inattendue de votre pension.

Les pièges du relevé de carrière lors de la retraite

Après des années de travail acharné, l’heure de la retraite approche et vous rêvez de profiter pleinement de cette nouvelle étape de votre vie. Cependant, il est important de rester vigilant, car votre relevé de carrière peut révéler des surprises désagréables. Ce document, essentiel pour déterminer vos droits à la retraite, peut contenir des erreurs ou des omissions qui pourraient impacter le montant de votre pension.

Les erreurs sont fréquentes, surtout si votre carrière a été variée et complexe. Si vous avez cotisé à plusieurs régimes de retraite, il est primordial de vérifier attentivement votre relevé de carrière. Une anecdote tragique illustre cette réalité : une retraitée s’est retrouvée à devoir rembourser un excédent de 3 700 euros suite à des erreurs dans son dossier de retraite.

L’histoire de Marie-Thérèse Gérard

Chaque régime de retraite a ses propres règles pour le calcul des trimestres et de la pension, ce qui peut entraîner des incohérences dans votre relevé de carrière. Marie-Thérèse Gérard en a fait l’amère expérience en découvrant que sa pension de retraite avait été réduite de 208 euros par mois. La raison ? Elle avait repris une activité professionnelle après sa retraite, une situation fréquente parmi les retraités qui souhaitent continuer à travailler.

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Depuis l’année 2020, Marie-Thérèse Gérard assume la fonction de maire de Saint-Martin-de-Salencey, un charmant village de Saône-et-Loire. Elle consacre toute son énergie à l’entretien du village, aux tâches administratives, et à la résolution des divers problèmes rencontrés par la communauté.

Les défis du cumul emploi retraite

Marie-Thérèse Gérard a été confrontée à une demande de remboursement de 3 700 euros, correspondant à un trop-perçu dans le cadre du dispositif du minimum contributif. Ce dispositif garantit une pension minimale aux retraités ayant peu cotisé, mais il n’est pas compatible avec le cumul emploi retraite. Ignorant cette incompatibilité, la retraitée a été contrainte de rembourser l’excédent perçu.

Ayant eu une carrière diversifiée en tant que coiffeuse, chef d’entretien, et maire, Marie-Thérèse Gérard a vu sa pension de 750 euros brut par mois amputée de 208 euros en raison du remboursement du trop-perçu. Elle a pris connaissance de cette situation en octobre 2021, un an après avoir commencé à percevoir le minimum contributif.

Le combat de Marie-Thérèse Gérard pour ses droits

Marie-Thérèse Gérard se bat pour défendre ses droits après avoir découvert que sa pension avait été réduite de 10 000 euros en raison de son engagement politique. Elle revendique le droit au minimum contributif pour ses 42 ans de travail, plaidant pour une dissociation entre ce droit et son activité d’élue.

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Elle regrette d’avoir cotisé à l’Ircantec en tant qu’élue, ce qui lui a fait perdre le bénéfice du minimum contributif. Elle aurait préféré renoncer à sa rémunération d’élue afin de conserver sa pension intacte. La retraitée a saisi le Congrès des maires de France pour faire valoir ses droits et espère une résolution rapide de sa situation.

Audrey Imbert

Bonjour, je m'appelle Audrey, j'ai 64 ans et je suis passionnée par l'actualité politique en France. Bienvenue sur mon site web où je partage mes analyses et opinions sur les événements politiques qui animent notre pays.

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