Cette marque de beauté, célèbre en France, connaît de graves difficultés avec une chute importante de ses ventes en magasin.

Les difficultés économiques et la baisse du pouvoir d’achat affectent l’ensemble de la population en France. Chaque mois, les foyers doivent faire face à l’augmentation des prix et à l’inflation. Pour les entreprises, les répercussions de la crise sont bien réelles. Certaines sont contraintes de fermer des boutiques.

Alors que certaines enseignes résistent et réalisent même des records de ventes (comme Zara), d’autres sont en grande difficulté. Elles doivent alors trouver des investisseurs pour assurer leur avenir, après une période de turbulences. C’est le cas de The Body Shop, qui connaissait un grand succès il y a quelques années.

Une crise qui touche presque tous les commerces

Aujourd’hui, la simple reconnaissance d’une marque ne suffit plus à assurer sa durabilité. Ainsi, même les marques les plus populaires constatent une baisse de leurs ventes en magasin. Les clients les délaissent au profit de marques moins chères ou des achats en ligne. Mais avec l’augmentation des coûts fixes, survivre dans de telles circonstances devient impossible.

À lire Qu’est-ce que la politique et que représente-t-elle ?

Les Français connaissent bien The Body Shop, réputé pour son engagement en faveur de la beauté éthique et durable. Cette enseigne, qui semblait indestructible ces dernières décennies, traverse actuellement une période difficile. Les consommateurs redoutent même la fermeture de ses boutiques.

Un succès qui semble appartenir au passé ?

Pendant de nombreuses années, The Body Shop a connu un succès retentissant. Avec plus de 3 000 boutiques dans 60 pays, l’enseigne semblait invincible. Cependant, derrière cette façade de solidité se cache une réalité préoccupante.

La situation actuelle de The Body Shop est alarmante. Après la faillite de sa société mère britannique en février dernier, suivie par plusieurs filiales européennes, notamment en Allemagne, l’avenir de la marque est incertain. Les fermetures de boutiques au Royaume-Uni et au Canada ont entraîné une restructuration majeure, impactant des centaines d’emplois.

À lire Comment cultiver son sens politique ?

En France, The Body Shop compte actuellement 66 boutiques employant 300 personnes. Le Tribunal de commerce de Paris a décidé de placer l’entreprise en redressement judiciaire. À l’heure actuelle, deux repreneurs ont exprimé leur intérêt pour une reprise partielle.

D’un côté, Horizon Pharma, de l’autre Berger International. Ce dernier envisage de remplacer les boutiques The Body Shop par des magasins distribuant leurs propres marques (My Jolie Candle, Maison Berger Paris). Quant au premier repreneur potentiel, il propose trois euros en échange de 28 fonds de commerce et 105 postes.

Des boutiques menacées de fermeture

Les ventes en boutique sont décevantes. Mais comment expliquer cette désaffection ? Elle découle principalement du contexte économique difficile. De plus, la concurrence s’intensifie. Par exemple, Aroma Zone connaît un succès croissant grâce à ses produits naturels et ses prix attractifs, volant ainsi la vedette à The Body Shop.

À lire France-Algérie : Emmanuel Macron face aux défis d’une histoire mémorielle en solo

Cette situation économique préoccupante est d’autant plus regrettable que The Body Shop attirait une clientèle fidèle. En 2006, L’Oréal a acquis l’entreprise. C’était le début d’une série de changements de propriétaires. En 2017, Natura est devenue propriétaire pour un milliard d’euros. En 2023, le fonds d’investissement allemand Aurelius a racheté l’enseigne pour 207 millions de livres sterling.

Les amateurs des boutiques The Body Shop et les employés attendent une décision avec impatience, espérant évidemment une issue favorable.

Audrey Imbert

Bonjour, je m'appelle Audrey, j'ai 64 ans et je suis passionnée par l'actualité politique en France. Bienvenue sur mon site web où je partage mes analyses et opinions sur les événements politiques qui animent notre pays.

le-3943 - Actualité politique est édité de façon indépendante. Soutenez la rédaction en nous ajoutant dans vos favoris sur Google Actualités :